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Au-delà de la convention
12 juin 2022
La réadaptation numérique a montré qu'elle augmentait l'adhésion à la thérapie et les résultats (1), la satisfaction des patients (2), la satisfaction des kinésithérapeutes (3) et qu'elle réduisait les coûts pour la société (4). Les solutions numériques devraient avoir leur place dans les services offerts en Belgique.
La convention sur la téléréadaptation a été un premier pas vers une situation où la téléréadaptation devient un moyen accepté et complémentaire d'aider les patients.
La convention a montré que les patients apprécient la rééducation hybride (suivi à distance et séances physiques), mais aussi sa flexibilité. Les kinésithérapeutes apprécient le libre accès à la plateforme, le soutien technique apporté aux patients et à eux-mêmes. Les médecins, généralistes, rééducateurs ou chirurgiens, apprécient les informations générées par la plateforme et la possibilité de communiquer avec le kinésithérapeute qui assure le suivi.
À l'avenir, le remboursement de la téléréadaptation devra évoluer vers un cadre plus ouvert, plus souple et plus facile.
Tout d'abord, le fait de limiter le remboursement aux patients opérés dans certains hôpitaux empêche une adoption généralisée et limite les avantages potentiels de la numérisation. Chaque médecin et chaque thérapeute devrait pouvoir prescrire et proposer une rééducation numérique.
Deuxièmement, le physiothérapeute et le patient devraient disposer d'une certaine souplesse dans l'organisation du traitement, afin de l'adapter aux besoins des patients. Il devrait être possible d'alterner les visites physiques chez le patient et la surveillance à distance pendant toute la durée du traitement.
Troisièmement, les physiothérapeutes apprécient la qualité de la plateforme, mais déplorent que le remboursement ne s'applique qu'à la rééducation de la hanche et du genou. La possibilité de coaching/thérapie à distance devrait être ouverte à davantage de pathologies, afin que plus de patients et plus de PT puissent en bénéficier.
Enfin, la complexité administrative et la restriction des suppléments d'honoraires ont constitué un énorme obstacle à l'adoption par un grand nombre de PT, et donc par leurs patients.
Chez moveUP, nous plaidons pour :
- La création d'un nouveau code pour le suivi thérapeutique à distance (RTM), qui compléterait la réadaptation physique et la téléconsultation. Ce code permet aux PT d'interagir, de surveiller et d'adapter le traitement de leurs patients entre les séances en face à face. Ce code ne devrait pas être payé moins, ni plus qu'une consultation physique ou vidéo, et ne devrait pas contenir de restrictions supplémentaires (comme des suppléments d'honoraires).
- L'applicabilité de ces nouveaux codes doit suivre les preuves internationales, ce qui signifie qu'il n'y a pas de restriction sur des indications spécifiques.
- Le patient et l'ergothérapeute disposent d'une certaine souplesse quant à la manière et au moment d'utiliser ces codes, à condition que le médecin traitant ait prescrit une telle rééducation et qu'il soit tenu informé des progrès réalisés par le patient.
- La sécurité sociale a la garantie que ces nouveaux codes n'entraîneront pas de "surconsommation", en s'assurant qu'ils proviennent de la même prescription, et que leur utilisation effective peut être contrôlée. Pour une pathologie Fa, les patients pourraient disposer d'un budget de 60 séances au maximum, combinant des séances physiques, vidéo ou RTM. La vidéo et la RTM ne pourraient être attestées que si l'on peut prouver leur utilisation effective (durée, actes, etc.).
- Un remboursement équitable pour les applications qui répondent aux critères M1-M2-M3, afin de s'assurer que la solution s'adapte au système belge et qu'elle est accessible à la plupart des patients ou des kinésithérapeutes sans coûts supplémentaires par rapport à la norme de soins.
Dites-nous ce que vous en pensez à l'adresse info@moveup.care !
2 : NCBI - WWW Erreur bloquée Diagnostic
3 : NCBI - WWW Erreur bloquée Diagnostic
4 : Précision, coût-efficacité et utilisation des... : Current Sports Medicine Reports
La réadaptation numérique a montré qu'elle augmentait l'adhésion à la thérapie et les résultats (1), la satisfaction des patients (2), la satisfaction des kinésithérapeutes (3) et qu'elle réduisait les coûts pour la société (4). Les solutions numériques devraient avoir leur place dans les services offerts en Belgique.
La convention sur la téléréadaptation a été un premier pas vers une situation où la téléréadaptation devient un moyen accepté et complémentaire d'aider les patients.
La convention a montré que les patients apprécient la rééducation hybride (suivi à distance et séances physiques), mais aussi sa flexibilité. Les kinésithérapeutes apprécient le libre accès à la plateforme, le soutien technique apporté aux patients et à eux-mêmes. Les médecins, généralistes, rééducateurs ou chirurgiens, apprécient les informations générées par la plateforme et la possibilité de communiquer avec le kinésithérapeute qui assure le suivi.
À l'avenir, le remboursement de la téléréadaptation devra évoluer vers un cadre plus ouvert, plus souple et plus facile.
Tout d'abord, le fait de limiter le remboursement aux patients opérés dans certains hôpitaux empêche une adoption généralisée et limite les avantages potentiels de la numérisation. Chaque médecin et chaque thérapeute devrait pouvoir prescrire et proposer une rééducation numérique.
Deuxièmement, le physiothérapeute et le patient devraient disposer d'une certaine souplesse dans l'organisation du traitement, afin de l'adapter aux besoins des patients. Il devrait être possible d'alterner les visites physiques chez le patient et la surveillance à distance pendant toute la durée du traitement.
Troisièmement, les physiothérapeutes apprécient la qualité de la plateforme, mais déplorent que le remboursement ne s'applique qu'à la rééducation de la hanche et du genou. La possibilité de coaching/thérapie à distance devrait être ouverte à davantage de pathologies, afin que plus de patients et plus de PT puissent en bénéficier.
Enfin, la complexité administrative et la restriction des suppléments d'honoraires ont constitué un énorme obstacle à l'adoption par un grand nombre de PT, et donc par leurs patients.
Chez moveUP, nous plaidons pour :
- La création d'un nouveau code pour le suivi thérapeutique à distance (RTM), qui compléterait la réadaptation physique et la téléconsultation. Ce code permet aux PT d'interagir, de surveiller et d'adapter le traitement de leurs patients entre les séances en face à face. Ce code ne devrait pas être payé moins, ni plus qu'une consultation physique ou vidéo, et ne devrait pas contenir de restrictions supplémentaires (comme des suppléments d'honoraires).
- L'applicabilité de ces nouveaux codes doit suivre les preuves internationales, ce qui signifie qu'il n'y a pas de restriction sur des indications spécifiques.
- Le patient et l'ergothérapeute disposent d'une certaine souplesse quant à la manière et au moment d'utiliser ces codes, à condition que le médecin traitant ait prescrit une telle rééducation et qu'il soit tenu informé des progrès réalisés par le patient.
- La sécurité sociale a la garantie que ces nouveaux codes n'entraîneront pas de "surconsommation", en s'assurant qu'ils proviennent de la même prescription, et que leur utilisation effective peut être contrôlée. Pour une pathologie Fa, les patients pourraient disposer d'un budget de 60 séances au maximum, combinant des séances physiques, vidéo ou RTM. La vidéo et la RTM ne pourraient être attestées que si l'on peut prouver leur utilisation effective (durée, actes, etc.).
- Un remboursement équitable pour les applications qui répondent aux critères M1-M2-M3, afin de s'assurer que la solution s'adapte au système belge et qu'elle est accessible à la plupart des patients ou des kinésithérapeutes sans coûts supplémentaires par rapport à la norme de soins.
Dites-nous ce que vous en pensez à l'adresse info@moveup.care !
2 : NCBI - WWW Erreur bloquée Diagnostic
3 : NCBI - WWW Erreur bloquée Diagnostic
4 : Précision, coût-efficacité et utilisation des... : Current Sports Medicine Reports
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